Alors oui j'ose m'attaquer à un chantier compliqué et polémique mais surtout complexe.
Et c'est en faisant des recherches scientifiques pour l'écriture de mon mémoire* au printemps dernier que j'ai pleinement pris conscience des nombreuses mesures mises en place par les institutions, comme par exemple la mise en place de la loi Rixain, adoptée à l’unanimité à l’Assemblée nationale en mai 2021, établissant des quotas au sein des cadres dirigeants des entreprises pour assurer la parité.
Il convient néanmoins d’interroger l’efficacité de ces mesures pour tendre vers une égalité homme/femme quand l’étude CEREQ, 2020, nous montre que s’il est vrai que dorénavant les salaires d’embauche des femmes managers sont quasi-équivalents à ceux des hommes, 7 ans après, ces dernières touchent en moyenne près de 10 % de moins.
Cela s’explique en partie par la domination des codes dits “masculins” en matière de leadership et de performance.
Ces recherches, ainsi que ces quelques chiffres repris sur le site de l'Insee , m'ont surtout permis de prendre conscience que cela ne suffisait pas, que l'émergence de mesures incitatives, de rôles modèles (encore trop rares à mon goût) ou encore de clubs favorisant l'émergence d'une voiX et d'une voiE féminine (telle que le Women's Forum fondé en 2005) ne suffisaient pas.
Je retiens un chiffre : 22% d'écart de salaire entre hommes et femmes et cela pour diverses raisons dont des durées de travail différentes ou encore des emplois, secteurs et postes différents.
C'est ce constat qui a confirmé ma volonté d'accompagner les femmes, convaincue que c'est la redéfinition par chacun et chacune de son modèle d'épanouissement qui permettra de réduire cet écart de salaire et de rythme de vie.
La redéfinition de notre propre modèle d'épanouissement passe par notre capacité à interroger, questionner notre modèle d'éducation encore très genré, tant au niveau familiale que sociétale, influant sur la construction des enfants qui intériorisent - dès leur plus jeune âge - des stéréotypes de genre et de rôle modèle à suivre. Ainsi, la petite fille sera très tôt contrainte de répondre à des attentes fortes de "petite fille modèle", puis "jeune fille douce et littéraire" à "jeune femme organisée et bosseuse" pour finir "femme-mère dévouée à ses enfants".
Ce sont ces constructions sociétales que je vous invite à interroger, vos propres rôles modèles à revisiter et vos croyances limitantes pénalisantes à déconstruire.
Commentez, Partagez, et Prenez le temps de VOUS écouter.
Si vous souhaitez en discuter à l'échelle individuelle ou à celle de votre équipe, votre entreprise ou votre institution, contactez moi, je serai ravie de poursuivre cette discussion.
* Sujet du Mémoire dans le cadre de l'obtention de mon DESU Pratiques du Coaching :
Quelles possibilités d’épanouissement pour les femmes dans la sphère professionnelle?
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